samedi 31 août 2013

Le retour du jardinier

Le jardinier est rentré de vacances et il est passé. Il a arraché toutes les plantes desséchées. Il a dit que cat faisait bizarre aux autres racines mais que ça faisait aussi plus de place pour les autres qui poussaient encore et pour la nouveauté. Je suis allée faire un tour : c'est tout différent maintenant ! Il faut encore que je m'habitue !!

dimanche 18 août 2013

Rose et ocre la bellissime

La ville rose et ocre, je t'ai délaissée c'est vrai. Apres des années et des années je suis venue voir des amis et te rendre visite.
Tu sais je dois te dire que tu es toujours aussi belle. L'éléphant blanc renversé (la metaphore n'est pas de moi), un joyau, (tout en haut, levez les yeux et cherchez, vous le trouverez toujours) gardé par de raides pentes vertes et de sévères escaliers taillés, quand mes pas font ce qu'ils veulent c'est là que je finis toujours, essoufflee et heureuse, je m'y sens bien ça n'a pas changé, c'est irrémédiable. Ce matin quand j'ai dit à un artiste que je comprenais et aimais qu'il peignît ce point toujours en blanc quelle que fussent l'heure et la lumiere du jour, parce qu'il peignait avec le coeur et non les yeux, il a souri et répondu que je parlais comme une vraie habitante et ca m'a laissée pantoise. 
Bon tu m'as bien un peu boudée quand je suis arrivée, tous ces (bleus) quartiers que je n'ai pas reconnus, toutes ces ballades désormais envisageables, non pas seulement parce que mes yeux ont changé depuis la dernière fois, mais surtout parce qu'ils sont nés depuis! Jolie découverte !
Merci de m'avoir montré en douceur que le temps a bien paysse, quand au détour d'une rue j'ai retrouvé des souvenirs, comme des vieux amis d'ailleurs aussi, pas ceux que je pensais, pas comme je pensais, différemment, c'etait imprévu, spontané, surprenant, vivant enfin.
Les noms des rues et de tes passages secrets un peu partout se confondent dans les méandres des ruelles de la mémoire parfois, mais je ris toujours autant en les redécouvrant, tu es une humoriste. 
J'ai passe un week end tout coloré : merci. Pardonne moi ma très chère de t'avoir délaissée si longtemps et pardonne moi, surtout, de n'avoir point su retourner prendre le train sans l'habituel pincement au coeur. 
C'était sans doute aussi la tristesse de te quitter sans trop savoir quand je te reverrais qui m'a brouillé la vue... 
A bientot...

vendredi 16 août 2013

Palais royal

Au Palais Royal
C'est tout vide
Ya le bruit de la fontaine et j'ai deux chaises pour moi toute seule sans avoir l'impression d'etre egoiste
L'odeur du soleil indescriptible delice
Comme j'ai deja pris mon coup de soleil ce mois ci je ne suis meme pas trop momifiee
Je suis un peu inquiete pour les abeilles mais j'y pense pas trop
Le vent toujours
Nuages indecis et bleu franc
Et tout ca qui parait de plus en plus lointain
La lutte vaine contre le temps qui s'allonge
Comme moi
Pour une sieste subreptice
Et puis l'apres midi peut reprendre son cours
Avant que je crame completement

jeudi 15 août 2013

Qu'est ce que je dis


Qu'est-ce que je dis
A la goutte de pluie
Qui me demande
De quelle couleur je suis

Qu'est-ce que je dis
A la goutte de pluie
Qui m'annonce
J'ai enfin trouve ma flaque d'amis

Qu'est ce que je dis
A la goutte de pluie
Qui se lamente
Que sans sa flaque elle s'ennuie

Qu'est ce que je dis
A la goutte de pluie
Toute médusée 
Devant l'évaporation de ses amis

Qu'est ce que je dis
A la petite goutte de pluie
Qui trouve selon un bel hasard
Sa goutte de pluie version lui

Qu'est ce que je dis
Aux désormais deux gouttes de pluie
Qui à leur tour
Veulent s'évaporer et faire leur nid

Je leur dirai
Petites gouttes de pluies
Ainsi va la vie
Alors sauve qui pleut
Et ainsi va la pluie

samedi 10 août 2013

mardi 6 août 2013

Les yeux

Quand je ferme les yeux
Pour ne plus voir un peu
C'est la que je vois mieux
Impossible de me cacher
Je te vois qui me regardes
Et je sais que tu me vois aussi
Exactement comme je suis
Un regard qui passe toutes les murailles
Tous les mirages toutes les failles
Les faux refuges les subterfuges
Oh ! les vains habits
Un regard jusqu'a la nudité 
Un regard aveugle a ma timidité 
Car ces yeux là 
Ne clignent pas
Comment veux tu que je me cache
C'est bon d'accord je me rends tu gagnes
Regarde et vois donc
Mais moi aussi je te regarde
Et enfin enfin je souris
Tu te rappelles on s'était dit
Inconditionnel
On avait raison on n'a pas dit
Infaillible
La vérité depend tellement de ce qu'on choisit d'en faire
Comme les petites flammes qui dansent si joliment
Toutes nues d'avoir tout brûlé 
Vulnérables pourtant aux courants d'air
Mais si je souris maintenant aussi
C'est qu'elles dansent
Encore et toujours
Librement


lundi 5 août 2013

The (hit et erre euh)

Impossible d'ecrire aujourd'hui. Rien n'est assez vrai. Les jeux de mots paraissent futiles pourtant je voudrais epargner a tous mes prises de tete internes. Aujourd'hui tout me renvoie a des questions sans reponse potable et eau bon sang que j'ai soif. Rien n'a le son juste et cristalin d'une verite. Peut etre devrais je! Les prendre ces vacances. Aller a la nature et oublier tous mes codes et mots de passe.


Un joli moment aujourd'hui c'est quand il a plu par temps caniculaire sur le nouveau bithume que j'aime mieux avec une hache. C'etait tout frais et bleu marine. J'ai bu un the juste apres et j'ai eu frais aussi. C'est ca qu'il faut retenir de ce post. Au moins cette soif la est etanchable (ca se dit?)
Questions cheries, allez vous en ! Revenez plus tard voir si je vous suis...

dimanche 4 août 2013

Speak


I hear you wanting to say something, I can feel it on the edge, yet i know not what it is. Dear friend fear not and speak up peacefully ! There is room and time for whatever it is you have to say !  The same as the wind whispers in the trees, the closest friends need human words sometimes. 

samedi 3 août 2013

Title is not ready

You meet a book and you like it and you meet it again many years later in a different light and you smile, because the things that scar(r)ed you vividly at the time don't any longer, life has strange ways of teaching you until you learn ! And you smile to all the beautiful people who taught you so gently on the way and you think it's time to sleep except the guy who lives two floors above is snoaring like hell.